Revues Histoires forestières du Québec

Revues Histoires forestières du Québec2024-06-29T13:58:09-04:00

Un mot d’histoire sur les revues forestières du Québec

À partir de 1922, une fenêtre unique et privilégiée sur la foresterie québécoise s’est ouverte avec la parution de plusieurs revues spécialisées dans ce domaine. Deux personnages importants ont contribué au développement de ces revues au cours des 50 premières années, soit les ingénieurs forestiers Avila Bédard et Omer Lussier.

Avila Bédard fut d’abord un haut fonctionnaire loyal, mais surtout un homme de conviction. Jeune sous-ministre des Terres et Forêts sous le gouvernement Duplessis, il fut qualifié à la fois de poète, d’historien, d’économiste, mais avant tout, d’éducateur et d’environnementaliste. Bédard fut l’un des deux premiers ingénieurs forestiers de la province de Québec en compagnie de Gustave Clodomir Piché. Il fut envoyé en 1905, sous la demande expresse de Lomer Gouin (premier ministre du Québec à cette époque), à l’Université Yale aux États-Unis. Tous deux revinrent en 1907 avec une maîtrise en foresterie et des idées nouvelles en tête. Quinze ans plus tard, après avoir initié plusieurs transformations dans le milieu forestier et suite à l’expérience fructueuse de publication de chronique dans le journal L’Éclaireur (édité par la Société Générale de Publication Limitée de Beauceville) et le quotidien Le Soleil de Québec, Bédard, soutenu par son collègue G. C. Piché, entreprend la création d’une première revue de foresterie de langue française en Amérique : La Vie Forestière et Rurale

Le dessein initial de Bédard est de permettre d’établir dans sa langue maternelle un magazine d’information forestière et rurale s’adressant à la population et aux ingénieurs du Québec. Il faut souligner que depuis 1905 l’Association forestière du Canada publie en anglais une revue mensuelle dans le but de publiciser les idées du mouvement de conservation de la nature, mais dont une majeure partie de la population ciblée, les francophones, ne peut comprendre la langue.

Les premières lignes du premier numéro de La Vie forestière et rurale (1922) sont explicites quant aux objectifs premiers de la revue : 

«La rareté des publications forestières de langue française dans toute l’Amérique est un fait reconnu. Cette constatation est surtout pénible à faire dans la province de Québec, tant à cause de notre origine que par suite de l’importance de nos forêts et des industries qui s’y rattachent. Notre société a cru bon d’aider à combler cette lacune en publiant une revue qui s’occupera, d’une manière générale, des CHAMPS et des FERMES.»

Bédard souhaite enclencher un processus de communication dans la langue des gens concernés par les problèmes dont il désire débattre dans sa nouvelle revue. Les incendies forestiers occupent une place prépondérante au sein de ses préoccupations.

Les années 1921 et 1922 sont le théâtre de terribles conflagrations. Les désastres amènent la rédaction à faire une priorité de la question forestière: «Si nous cherchons à encourager le reboisement, nous ne manquerons pas d’autre part, de préconiser tout d’abord et surtout l’emploi des moyens les plus efficaces de protection des forêts contre l’incendie. À quoi servirait le reboisement, la mise en pratique des méthodes sylvicoles, si l’incendie vient ensuite tout détruire?» Cette question fera l’objet d’analyses et de critiques par les principaux auteurs de la revue.

L’une des difficultés de taille, mis à part les revenus, est de trouver des rédacteurs qualifiés et prêts à soumettre des articles pour alimenter une discussion sérieuse autour de la question des forêts. On fait donc appel aux anciens élèves de MM. Bédard et Piché à l’École forestière de l’Université Laval afin qu’ils soumettent leurs analyses à cette tribune publique. Cette initiative permet à la revue de survivre pendant plus d’un an et demi, mais le discours, souvent technique, ne réussit pas à gagner la faveur des marchés plus modestes et moins éduqués. Les grands espoirs qu’avait suscités la revue se sont éteints en décembre 1923 avec la sortie du dernier numéro.

Deux ans et demi après la disparition de La Vie forestière et Rurale une nouvelle publication paraît, La Forêt et la Ferme. Avila Bédard est à la direction, l’impression se fait toujours à Beauceville dans les mêmes ateliers de la Société Générale de Publication Limitée. La Forêt et la Ferme sera cette fois, l’organe officiel de l’Association Forestière du Canada (AFC). De 1926 à 1931, Bédard réussit à convaincre l’Association de financer une revue en français. Bédard et Piché, grâce à leurs relations professionnelles, ont pu convaincre l’Association du bien-fondé d’une version francophone de la revue anglaise Forest & Outdoors (ex Canadian Forestry Journal). Une courte expérience avait été tentée, dix ans auparavant, au cours de laquelle l’Association avait publié, pendant quelques numéros, quatre pages d’articles en français. Cette fois-ci, elle assure, grâce à son marché publicitaire, de solides assises à une revue entièrement francophone.

La revue devient beaucoup plus vulgarisatrice et centrée sur l’éducation. Malgré le fait que des professionnels y écrivent leurs analyses et leurs réflexions, la tendance générale est de fournir un discours cohérent et mobilisateur à propos des directives de l’A.F.C. et de ses membres. Il faut faire comprendre aux colons, aux sportsmen et à tous les utilisateurs de la forêt « le bon sens et la raison ». Henri Kieffer, chef du Service de la protection de la province de Québec, signalait la mission de cette revue dans laquelle il publia de nombreux articles :

«Si l’on s’occupe d’intéresser à la forêt le colon, l’employé de chemin de fer, le chasseur, le pêcheur, le touriste, le villageois et le citadin, si l’on réussit à les persuader de l’importance que joue la forêt, au point de vue du bien-être public, et de la nécessité d’adopter les méthodes les plus pratiques pour assurer son exploitation judicieuse et sa protection efficace, on aura contribué à augmenter le nombre de ceux qui s’intitulent les amis de la forêt, rendant ainsi plus facile aux gouvernements la tâche qu’ils ont de maintenir pour les générations futures aussi bien que pour la présente, les ressources naturelles essentielles du pays. »

Plusieurs articles sont des traductions de textes, écrits par des spécialistes anglophones, qui ont un intérêt autant pour la province que pour le pays. Dans l’ensemble, la revue fournit des informations pertinentes et adaptées à la situation qui prévalait à cette époque.

En 1930, la revue est rebaptisée et devient La Vie Forestière. L’Association en est toujours l’éditeur officiel, le directeur demeure Avila Bédard et la Société Générale conserve son contrat de publication. Le mandat, lui, est quelque peu modifié. Pour la première fois, les questions forestières supplantent les questions reliées à la ferme. La crise économique aura raison des revues francophones publiées par l’Association. Ainsi, la publication de La Vie Forestière paraît pour la dernière fois au mois d’octobre, novembre et décembre 1931. Il faudra attendre huit ans avant que voit le jour une première revue forestière québécoise viable et autonome.

Le premier numéro de La Forêt Québécoise paraît en janvier 1939. Elle est présentée comme étant au service des mesureurs de bois de la province. Des informations techniques sur le métier y sont publiées, la revue devient leur outil de propagande. Dès le mois suivant, l’Association des ingénieurs forestiers de la province s’associe aux mesureurs de bois pour alimenter la revue de textes pertinents à la question forestière.  Un mois plus tard, la revue change son mandat et devient la publication officielle de la nouvelle Association forestière québécoise. Les premiers mois de l’hiver 1939 sont mouvementés. Il s’y créa une synergie qui, pendant des années, sera le phare de tous les forestiers québécois.

Cette énergie est le fruit des efforts du second grand pionnier de l’éducation forestière francophone, Omer Lussier. Pour comprendre l’ensemble des transformations qui se produisent au début de l’année 1939, il faut tenir compte du personnage et de la position qu’il occupe dans l’establishment forestier. D’abord, en janvier 1939, Lussier est président de la Corporation des mesureurs de bois et directeur de l’Association des ingénieurs forestiers du Québec. En février, il met sur pied l’Association forestière québécoise qui réunit les milieux dans lesquels il est impliqué. Afin de sensibiliser la population et de favoriser la communication entre les différents groupes d’intérêt, il finance personnellement la fondation de sa revue. Au mois de septembre 1940, il vend la revue à l’Association forestière québécoise, pour la somme symbolique d’un dollar et ce, malgré un surplus accumulé de 1 500 dollars.

La revue se consacre uniquement aux intérêts de la province de Québec. Maurice Duplessis met en place une conscience nationale que semblent privilégier les membres de l’Association. Sans être réfractaire à ce qui se fait à l’extérieur de la province, la rédaction ne considère que ce qui est propice à l’essor économique et la protection de l’environnement forestier québécois. Plusieurs articles sont traduits ou publiés intégralement en anglais. Des textes proviennent d’Europe, des États-Unis et du Canada anglais, mais tous ont pour objectif commun de permettre l’amélioration de la condition de la forêt québécoise. La revue revêt un caractère scientifique et est présentée comme telle. La vulgarisation est laissée à la revue Conservation des Clubs 4-H. La fusion des deux publications donnera, en 1950, la revue Forêt Conservation qui aura pour mandat, sous la direction de Jules A. Breton, de faire la juste part entre l’ouvrage de vulgarisation et la revue scientifique.

Bibliographie

  • LUSSIER, Omer. « Considérations sur La Forêt Québécoise ». Rétrospective sur l’œuvre de l’Association forestière depuis 10 ans. Québec, L’Association Forestière Québécoise, 1949, pp. 20 à 22.
  • BRETON, J. A.. « Historique de La Forêt Québécoise ». Rétrospective sur l’œuvre de l’Association forestière depuis 10 ans.Québec, L’Association Forestière Québécoise, 1949, pp. 23 et 24.
  • La Direction. « Notre revue ». La Vie Forestière et Rurale. Vol. 1, no. 1 (mai 1922), pp. 1 à 5.
  • PICHÉ, G. C.. « À propos de la nouvelle revue ». La Forêt et la Ferme. Vol. 1, no. 1 (juillet 1926), p. 23.
  • KIEFFER, Henri.  « La revue se fera sûrement de nombreux amis ». La Forêt et la Ferme. Vol. 1, no. 3 (septembre 1926), p. 102.
Par |août 3rd, 2021|Revue|0 commentaire
 

 

Étape 1 – Soumission à la Société d’histoire forestière du Québec

  1. Dépôt de l’article au comité de sélection (Courriel : info@histoiresforestieres.com)
  2. Révision par le comité de rédaction
  3. Intégration des propositions de modifications ou demandes d’informations

Étape 2 – Version acceptée

  1. Mise en page pour l’édition
  2. Révision finale des épreuves

Étape 3 – Version publiée dans la revue ou sur le site

  1. Utiliser le gabarit – texte non justifié (Word) – voir plus bas dans cette page
  2. Images et photos – indiquer l’emplacement dans le texte 
  3. Déposer en pièces jointes les photos, documenter dans un fichier : nom du fichier de la photo, titre et source
  4. Images ou photos doivent : résolution de 100 dpi ou plus
  5. Ajouter un résumé de votre article (très court résumé)
  6. Si requis, ajouter un texte PDF si montage spécifique requis (exemple : 2 types de guillemets ou caractères spéciaux à conserver)

Gabarit – Modèle (Word)

Pour une utilisation optimale du gabarit proposé, appliquer les styles associés. 

Dans l’onglet Accueil – Pour appliquer un style, il suffit de sélectionner le texte que vous voulez mettre en forme, puis de cliquer sur le style souhaité dans la galerie Styles.  Voir Appliquer un style à du texte dans Word.

 

Acronymes

  • Les sigles doivent figurer en capitales.
  • Il est d’usage aujourd’hui de ne plus mettre de points entre les lettres : SNCF et non S.N.C.F.
  • À sa première mention dans le texte, il faut placer les sigles ou les acronymes les moins usuels entre parenthèses à la suite de leur formulation développée.

Exemple : l’analyse des correspondances multiples (ACM) en majuscules.

Alinéas

  • Chaque fois que l’on va à la ligne pour commencer un nouveau paragraphe, ne faut pas sauter de ligne supplémentaire : un seul saut de paragraphe suffit pour séparer deux paragraphes.

Référence bibliographie

  • La liste des références bibliographiques doit figurer en fin d’article, classer les documents par ordre alphabétique de nom d’auteur, puis par année de première publication.
  • Indiquer les URLs stables (permaliens) des versions électroniques des références citées. Les permaliens sont les adresses (URL) permanentes de vos articles, ainsi que des catégories, archives, et autres pages spéciales. Le permalien permet à un autre site de référer à l’un de vos articles, ou de pointer vers votre article depuis un courriel ou un texte électronique.
  • L’adresse URL de chaque article devrait être permanente, et ne devrait jamais changer – d’où le terme de “perma”-lien. Une recherche Google n’est pas un permalien (exemple : https://www.google.ca/#q=permalien)

La présentation des références bibliographiques doit suivre le modèle suivant :

  • Nom Initiale du Prénom (année [année de la 1ère édition, éventuellement]), « Titre de l’article », Titre de l’ouvrage, du recueil ou de la revue, lieu d’édition, éditeur « collection ».

Exemples : 

Ouvrages : Nom de l’auteur Initiale du Prénom (année), Titre, Ville, Éditeur « collection ». Exemple : Coulangeon P. (2005), Sociologie des pratiques culturelles, Paris, La Découverte  « Repères ».

Articles de revues : Nom de l’auteur Initiale du prénom (année), « Titre », Nom de la revue, numéro, pagination (pp. 2-9  ou p. 5 sq. par exemple). Exemple : Schwartz O. (2011), « La pénétration de la “culture psychologique de masse” dans un groupe populaire : paroles de conducteurs de bus », Sociologie, vol. 2, n° 4, pp. 345-361.

Contributions à des ouvrages collectifs : Nom de l’auteur Initiale du Prénom (année), « Titre de la contribution », in Nom de l’éditeur scientifique prénom (dir.), Titre de l’ouvrage, Éditeur « collection », pagination (pp. 2-9  ou p. 5 sq. par exemple).

Exemple : Baethge M. (1994), « Le rapport au travail des jeunes », in Mauger G., Bendit R. & Von Wolffersdorff C. (dir.), Jeunesses et société. Perspectives de la recherche en France et en Allemagne, Paris, Armand Colin, pp. 151-166.

Plusieurs auteurs : séparer par une virgule et/ou écrire & (et non et) pour le dernier auteur

Exemples :

Beaudouin V. & Maresca B. (1997), Les Publics de la Comédie française, Paris, La Documentation française/DEP.

Ethis E., Fabiani J.L. & Malinas D. (2008), Avignon ou le Public participant, Montpellier, L’Entretemps.

Citations

  • Citations de moins de deux lignes : intégrées dans le corps du texte, entre guillemets, en utilisant le style « Normal » du gabarit Word proposé
  • Citations de plus de deux lignes : détachées du corps du texte, dans des paragraphes sans guillemets.
  • Citations de plus de quatre lignes :  rédigées avec le style « Citation » du  gabarit Word proposé
  • Dans tous les cas, le renvoi à la référence bibliographique suit la citation, avant le point qui marque la fin de la phrase, dans une parenthèse qui indique successivement le nom de l’auteur, l’année de publication et la page, selon le système de référence Harvard (voir ci-dessous, « Renvois »).
  • Citations introduites par deux points avant l’ouverture des guillemets, le premier mot cité commence par une majuscule. Toute suppression ou coupure, dans une citation, doit être signalée par […], ainsi que tout commentaire personnel.
  • Encadrer les citations dans le corps du texte de guillemets français (« citation », avec espace insécable après le guillemet ouvrant et avant le guillemet fermant). Les guillemets anglais ne peuvent être utilisés que pour des citations à l’intérieur des citations, et sans espaces insécables.
  • Début de la citation est fondu dans le texte, le point final doit être à l’extérieur des guillemets. Si la citation début par une phrase complète, le point final doit être situé à l’intérieur des guillemets.

Exemple : Deux siècles avant notre ère, le poète Térence affirmait : « Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger. »

Citations électroniques[1]

  • Modèle de base pour un site Web 

Auteur (Organisme ou auteur personne physique dans le cas d’une page personnelle). Titre de la page d’accueil, date de la dernière mise à jour si elle est connue, [En ligne] Adresse électronique du site (jour, mois, année de la consultation par l’usager)

Exemple :

Pôle image, son, recherche en Sciences-Humaines, Imageson.org [En ligne] http://www.imageson.org(consulté le 13 octobre 2009).

  • Modèle de base pour une ressource Internet :

Auteur (Organisme ou auteur personne physique dans le cas d’une page personnelle). «Titre de la ressource», date de la dernière mise à jour si elle est connue [En ligne] Adresse électronique de la ressource (jour, mois, année de la consultation par l’usager)

Exemple :

Bibliothèque nationale de France. « Guide de recherche en bibliothèque » [En ligne] http://grebib.bnf.fr/ (consulté le 13 octobre 2009)

  • Modèle de base pour un article dans un périodique électronique

Auteur. «Titre de l’article». Titre du périodique, volume, numéro, année, mois, [En ligne] Adresse électronique de l’article (jour, mois, année de la consultation par l’usager)

Exemple :

Ducourtrieux, Christine. « L’édition électronique en quête de définition(s) ». Le Médiéviste et l’ordinateur, 43, 2004 [En ligne]

http://lemo.irht.cnrs.fr/ 43/ 43-02.htm (13 octobre 2009)

Référence à une image électronique

  • Lorsque l’on utilise une image publiée en ligne, on note son emprunt de la façon suivante :

http://www.racinescomtoises.net/IMG/jpg/Mouthier300.jpg

  • Pour faire apparaître cette adresse, cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’image et faites-la “ouvrir dans une nouvelle fenêtre“. Son adresse url précise apparaîtra dans la barre d’adresse du navigateur.  
  • Vous constaterez que les suffixes indiquant sont spécifiques :
    • pour les images : .jpg, .jpeg, .gif, .png, .tiff, .pict
    • pour les pages : .htm ou .html.
  • Notez bien que cette adresse url diffère considérablement de celle de la page sur laquelle l’illustration a été publiée :

Dates

Les références temporelles 

  • les années et les décennies sont écrites en chiffres : 1968, années 1820, années 1980 (et non années 80 ou années quatre-vingt), années 1970, années 2000, etc.
  • les siècles sont écrits de la façon suivante :

    xixe siècle, xxe siècle – chiffres romains en petites majuscules et e en exposant (et non pas XXème siècle ou XIXème siècle, ni vingtième siècle ou dix-neuvième siècle).

Illustrations

  • Les illustrations (figures, schémas, tableaux, graphiques, images…) doivent être insérées dans le texte à la suite du premier paragraphe où on s’y réfère. Les « figures » (schémas, graphiques, images…) sont numérotées en chiffres arabes (« Figure 1 », « Figure 2 », etc.) et identifiées par un titre placé au-dessus de l’illustration et doivent être rédigés avec le style « Figure». Dans le corps du texte, il faut faire référence aux illustrations en citant leur numéro.

En fonction de la nature des illustrations, les règles suivantes doivent être appliquées :

  • Les images insérées dans l’article doivent être au format, JPEG, PNG, TIFF.
  • Les illustrations insérées dans le document doivent également être jointes, à l’envoi de l’article, dans des fichiers séparés.

Longueur

Les articles doivent comporter entre (selon vos besoins, spécifier à l’auteur).

Notes de bas de page

  • Lier les notes de bas de page (dont il ne faut pas abuser) avec les appels de notes dans le texte en utilisant la fonction appropriée du traitement de texte. L’appel de note est en chiffres arabes et en exposant, et il précède toujours le signe de ponctuation.
  • Quand la note porte sur un groupe de citations, l’appel se place à l’extérieur du dernier guillemet fermant et avant le point final.

Exemple : Cette délimitation procède d’un souci accru de son « humeur », de son « caractère » ou de son « tempérament »10.

  • Placer les notes au bas de chaque page et non en fin d’article. Les notes de bas de page se terminent par des points.
  • Les notes de bas de page ne doivent pas servir à donner les références bibliographiques détaillées : il faut pour cela utiliser le modèle de références Harvard (voir ci-dessous : « Renvois ») et la bibliographie détaillée à la fin de l’article (voir ci-dessus : « Bibliographie »).

Ponctuation

  • Règles typographiques courantes

Si possible, des espaces insécables (CTRL+espace dans Word):

  • Avant les signes de ponctuation suivants : ! ? ; : et »
  • Après « 
  • Avant et après les tirets cadratins — et demi-cadratins –
  • Dans l’espacement pour les nombres, les pourcentages, les siècles (exemple : 100 000, 6 362, 35 %, XIXe siècle).
  • Le raccourci clavier Ctrl+Maj+Espace est spécifique à Word. Pour insérer une espace insécable, Word propose une autre méthode, qui permet d’ailleurs aussi de changer de raccourci clavier.
  • Si vous ne connaissez pas le raccourci prévu par une autre de vos applications censées gérer les espaces insécables, et que le clavier de votre PC comporte un pavé numérique, tapez la séquence Alt+0160 pour ajouter une espace insécable : maintenez enfoncée la touche Alt et, sur le pavé numérique, tapez 0160.
  • Autre possibilité : dans Google, recherchez nom_du_logiciel espaceinsécable pour trouver rapidement les options prévues par votre application.

Renvois

  • Les références bibliographiques des publications citées dans l’article sont indiquées en suivant le modèle de références Harvard entre parenthèses : (Nom de l’auteur, date, pages).

Exemple :

(Durkheim, 1895, p. 134)

Les différentes publications d’un même auteur dans la même année sont distinguées par des lettres minuscules.

Exemple :

(Wacquant, 1992b, p. 46)

Pour les références multiples à une même publication : ibidem renvoie à la référence qui précède immédiatement ; op. cit. renvoie à une référence précédente mais qui ne précède pas immédiatement. Dans les notes, on utilise fréquemment à tort l’abréviation cf. (pour confer, qui signifie en latin « comparez avec »). Elle doit être réservée pour son sens de : « comparer avec ce qu’en dit Untel dans tel autre ouvrage ». Dans tous les autres cas, on préférera l’infinitif français « voir ».

Texte

Le corps du texte de l’article doit être rédigé en Arial, 12 points, justifié, interligne simple, espace avant : 12 points, toutes marges de 3 cm.

Traduction

Les citations en d’autres langues que la langue de l’article doivent être traduites dans la langue de l’article, et suivies du mot « traduction » ou « translation » (quand l’article est en anglais) entre parenthèses. Le texte cité et traduit peut être reproduit dans la langue originale en note de bas de page.

 

[1] http://aldebaran.revues.org/69

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