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Centre de documentation – catégorie « Projet et recherche »

 

La SHFQ propose des services pour des projets spéciaux favorisant la recherche interdisciplinaire, comme la recherche historique et anthropologique et études, recherches et participations aux anniversaires d’organismes reliés à la forêt, conception de panneaux d’interprétation et autres.

Projet écosystémique du Québec

La définition des enjeux sociaux et écologiques auxquels doit répondre l’aménagement écosystémique des forêts demande une intégration étroite d’expertises en science sociale et en science de la nature. L’un des objectifs de ce projet est de réfléchir sur ce type d’aménagement dans une perspective liée aux sciences sociales. 

Affiches et panneaux 

  1. Reconstruction de tours à feu no. 5  (St. Maurice Forest Protective Association) (2 fichiers)
  2. Les ponts de bois en milieu forestier (Forêt montmorency)
  3. 100 ans d’enseignement/recherche en foresterie (Université Laval) 

Hommages aux pionniers

Michel Blanc / André Duchesne / Michel Duchesneau / Pierre Dorion / René Doucet / Claude Godbout / Miroslav Grandtner / Yvan Hardy / André Lafond / Gaston Lapointe / Zoran Majcen / Gilbert Paillé / Pierre-Émile Rocray / Gilbert Tardif / Gilles Vallée / Elwook Wilson

Près de 100 ans d’évolution de la mise en marché collective du bois de la forêt privée au Québec

Par Pierre Mathieu, ing.f., MGP, en collaboration avec Réjean Bergevin, ing.f., M. Sc., respectivement président et vice-président à la Société d’histoire forestière du Québec

Comment s’est développé cette évolution ? Les valeurs, les objectifs et l’identité des propriétaires de lots boisés semblent avoir énormément changé. La société aussi a changé. La conscience environnementale et l’intérêt à produire d’autres ressources que le bois se sont graduellement glissés en forêt privée et sont dorénavant incontournables.

Documentation

  • Étude RESAM
  • Législation

Version enrichie et mise à jour 2021-12

En Amérique du Nord, l’industrie des pâtes et papiers traverse une période mouvementée. Cette recherche a pour objectifs de faire un recensement complet des usines construites au Québec depuis 1805, de tracer la courbe de l’évolution de l’industrie jusqu’à nos jours, d’en caractériser les étapes et d’entrevoir l’avenir.

2017-02-03

À l’hiver 1536, une « Grosse maladie » (le scorbut) frappe cruellement l’équipage de Jacques Cartier. Des cent dix hommes cantonnés sur les rives de la rivière Sainte-Croix (Saint-Charles) à Stadaconé, vingt-cinq sont déjà décédés et le sort des survivants est pratiquement désespéré. Au hasard d’une promenade sur la glace, le capitaine rencontre Domagaya qui lui apprend comment, avec les feuilles et l’écorce d’un arbre, il s’en est lui-même guéri. En sa langue, cet arbre se nomme « annedda ». Depuis près de cinq siècles, cette plante miraculeuse hante notre imaginaire québécois et se dérobe à l’investigation des chercheurs. Historiens, botanistes et ethnologues en débattent encore de nos jours.

Quel est donc ce mystérieux conifère que Jacques Cartier rapporta en France et qui fut introduit au Jardin de Fontainebleau ? Les paris sont ouverts…

Dans sa recherche, tel un fin limier, Berthier Plante trace toutes les possibilités émises au cours des siècles sur l’identité de cet arbre salvateur, pour conclure…

Dans cette dernière édition s’ajoutent deux appendices. L’appendice 8, intitulé survivre, jette un regard nouveau sur ces arbres qui se mangent. L’appendice 9, intitulé la Grande Tour de Babel, analyse comment l’annedda a nourri la littérature, inspiré l’histoire, la botanique et la pharmacie, et quelques fois, s’est immiscé dans l’imaginaire populaire. Mais, la conclusion ne change pas…

Société d’histoire forestière du Québec – 2017

Survol historique – Le génie du bois célèbre ses 15 ans en 2017 – Anniversaire – Le génie du bois célèbre ses 15 ans en 2017, un anniversaire qui mérite d’être souligné malgré son jeune âge. Ce survol historique d’une formation unique au Canada relate le contexte dans lequel elle évolua.

Société d’histoire forestière du Québec – 2017

Compilation par ordre chronologique de publication, sur l’industrie des pâtes et papiers et carton au Québec.

Société d’histoire forestière du Québec – 2017

L’origine et l’évolution du génie-conseil québécois en foresterie sur les marchés internationaux de 1950 à 2015.

Société d’histoire forestière du Québec – 2016

La région de Montréal n’a pas été une importante région productrice de pâtes et papiers. Rien d’étonnant, vous me direz, c’est une région urbaine dépourvue de grandes forêts. Alors comment se fait-il que Montréal soit un carrefour mondial de l’industrie de pâtes et papiers? L’histoire nous apporte une réponse à cette question.

2016

L’histoire de la cartonnerie de Cabano commence à l’été 1966, le 10 juillet, avec l’incendie de la scierie Fraser qui employait plus de 200 personnes de la région de Cabano. Cette grande scierie de bois résineux était exploitée depuis le début du siècle. Elle était alors le moteur économique de la région, même si elle était en activité à peu près 5 mois par année en consommant le bois offert dans les concessions forestières d’alors.

Société d’histoire forestière du Québec – 2014

Mémoire déposé par la Société d’histoire forestière du Québec dans le cadre de la consultation sur le volet économique de la Stratégie d’aménagement durable des forêts

Exploration du potentiel d’aire protégée de catégorie IV, V, ou VI dans la région de Stoneham-et-Tewkbury, Phase II, 2014

D. Théberge, E. Boulfroy et S. Gallais – 2014 (décembre)

L’objectif de ce projet est d’explorer le potentiel d’aires protégées sur les territoires de Stoneham-et-Tewkesbury et Saint-Gabriel-de-Valcartier. Ce rapport fait suite à une première phase au cours de laquelle un portrait du territoire de Stoneham-et-Tewkesbury et Saint-Gabriel-de-Valcartier réalisé (Boulfroy et coll., 2013a). Ce portrait décrit plus précisément les enjeux de conservation de la biodiversité présents sur le territoire, les enjeux appréhendés aux limites du parc de la Jacques-Cartier et les enjeux de conservation d’éléments liés à la présence humaine. Le but de cette deuxième phase est orienté vers la consultation des différents intervenants régionaux concernant une éventuelle mise en place d’une aire protégée moins stricte.

Une industrie méconnue : la fabrication de bardeaux de cèdre

Jean-Paul Gilbert et François Rouleau

Société d’histoire forestière du Québec – 2013

Le bardeau de cèdre est un produit qui a marqué la colonisation du Québec et qui valorise une ressource forestière ayant des caractéristiques uniques. Par ailleurs, il existe peu de documents qui traitent de l’évolution de cette industrie. C’est ce qui explique l’intérêt de consacrer une recherche à ce secteur d’activité qui est présent sur le territoire québécois depuis plus de 400 ans.

Exploration du potentiel d’aire protégée de catégorie IV, V ou VI dans la région de Stoneham-et-Tewkesbury et St-Gabriel-de-Valcartier

Société d’histoire forestière du Québec, CERFO, Nature Québec – 2013

Le présent projet a pour objectif d’explorer le potentiel d’implantation d’une aire protégée où l’utilisation durable des ressources serait permise, ce sur un territoire couvert par deux municipalités situées en zone périurbaine de la ville de Québec (Stoneham-et-Tewkesbury et Saint-Gabriel- de-Valcartier), où ces mesures de protection sont peu présentes.

Valorisation patrimoniale des métiers forestiers d’autrefois au Québec; approches, préconisations et réalisations

Thomas Bardin

Association forestières des deux rives, Société d’histoire forestière du Québec – 2012

Au Québec, la forêt a remplacé la couche glaciaire vers 10000 av. J.-C., puis des nomades se sont installés dans la forêt qui leur apportait tous les éléments nécessaires à leur survie. Au XVIIe siècle, les colons européens ont modifié le paysage en coupant du bois pour construire leurs habitations et faire face aux rigueurs de l’hiver. Des défrichements ont eu lieu près des villages et des forts français pour appréhender les attaques ennemies. C’était aussi un moyen de conquérir de l’espace cultivable dans un contexte d’augmentation démographique. Jean Talon vit le potentiel financier du bois et créa les premières petites exploitations forestières.

Une industrie québécoise plus que centenaire : les panneaux de bois

Jean-Paul Gilbert et François Rouleau – 2012

Société d’histoire forestière du Québec

En Amérique du Nord, l’industrie des produits forestiers traverse, depuis 2007, une crise d’une ampleur et d’une durée inégalée. Cette crise, provoquée par l’effondrement de la construction aux États-Unis, touche également l’industrie de la fabrication des panneaux de bois. C’est dans ce contexte de perturbation que cette recherche a été entreprise. Elle a comme objectif de recenser les usines de panneaux construites au Québec de 1909, date de l’installation de la première usine, à 2012, d’analyser l’évolution et d’entrevoir l’avenir, notamment pour les nouveaux panneaux d’ingénierie. L’industrie des panneaux de bois s’est développée à la fois grâce à des disponibilités de ressources forestières, comme les billes de déroulage, le peuplier faux-tremble et les produits conjoints de scieries, et aussi grâce aux besoins des marchés pour le bois structural et d’apparence.

Exploration des concepts reliés aux aires protégées incluant différentes formes d’utilisation humaine dans la Capitale Nationale

M. Hébert, D. Théberge, S. Côté, E. Boulfroy, P. Blanchet, G. Lessard

Société d’histoire forestière du Québec et CERFO – 2012

Les aires protégées sont les constituants fondamentaux des stratégies de conservation nationales et internationales. À l’échelle internationale, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) propose des lignes directrices permettant aux différents gouvernements d’utiliser un système de référence international pour aborder et traiter les questions relatives à leur réseau d’aires protégées. Cette organisation reconnaît six catégories d’aires protégées, dont certaines sont considérées comme étant plus strictes (activités humaines limitées et aucune exploitation des ressources naturelles) et d’autres plus ouvertes à la présence des humains et à une exploitation durable des ressources naturelles. Récemment, le gouvernement a clairement exprimé son désir d’ancrer son réseau dans les catégories de l’UICN.

La région de la Capitale-Nationale présente un potentiel intéressant pour l’implantation d’aires protégées de catégories IV, V et VI, où des interventions humaines sont possibles. En effet, on retrouve dans cette région un réseau d’aires protégées de catégories I à III déjà bien établi. Autour de ces noyaux de conservation stricte déjà existants et couvrant des super cies signi catives, plusieurs sites pourraient présenter un potentiel pour l’implantation d’aires moins strictes.

Dans ce contexte, le présent projet amorce une réflexion large sur les aires protégées moins strictes encore peu répandues au Québec.

Femmes forestières au Québec, regard anthropologique sur un univers professionnel

Martin Hébert

Société d’histoire forestière du Québec – 2011

Regard anthropologique sur un univers professionnel

Les origines de la réserve faunique des Laurentides. Québec

P. Blanchet et M. Hébert

Société d’histoire forestière du Québec – 2010

Les pratiques forestières sont liées à un contexte social, à des valeurs culturelles, et à un état donné du développement des connaissances scientifiques. Les changements historiques de chacune des dimensions de ce contexte font en sorte que la foresterie est en perpétuel mouvement; elle doit opérer dans des cadres institutionnels changeants, doit répondre à des objectifs continuellement redéfinis, et elle doit s’adapter à la production de nouveaux savoirs. Son objet d’étude, la forêt, est un espace investit par de nombreux acteurs de la société – industries, villégiateurs, communautés locales, autochtones et autres – qui l’abordent avec leur propre vision et leurs propres intérêts. L’évolution des paysages forestiers est le fruit de cette complexité, elle est une production culturelle historique, un miroir des rapports qu’à entretenus, au fil du temps, la société avec la nature.

Québec, ville de bois

Guy Lessard

Société d’histoire forestière du Québec – 2008

Depuis la création du comptoir de Québec en 1608, l’essor économique et le développement de la ville sont intimement liés au bois et à la foresterie. Que ce soit au quotidien pour des besoins domestiques ou à des fins commerciales, le bois participe activement à la construction de la ville, à son économie et à l’édification de son imaginaire collectif. En fait, l’économie du bois a imprégné le développement urbain de Québec, laissant de magnifiques parcs, le souvenir des luxueuses villas des marchands de bois, certaines agglomérations ouvrières, quelques édifices et une toponymie singulière. Même la superficie de la ville a été élargie progressivement vers le fleuve à cause de l’activité économique liée au bois. Mais cette histoire marquante avec ses ouvriers, ses grands voiliers, son commerce et le fourmillement du port s’est estompée dans notre mémoire.

À travers ses activités et la vie des individus et communautés qui l’ont habitée, vous êtes invités à découvrir six époques de la ville de Québec : d’abord celle marquant les débuts de l’économie du bois sous le régime français (XVIIe siècle – 1763), puis la période florissante du bois équarri à l’époque coloniale anglaise (1763 – milieu du XIXe siècle), suivie d’une période de transition vers le bois de sciage et le marché américain (milieu du XIXe siècle – 1870), de la première crise majeure de l’industrie forestière et de l’amorce du mouvement de conservation de la forêt (fin du XIXe siècle), de la naissance de l’industrie des pâtes et papiers et de la foresterie scientifique (début du XXe siècle) et finalement l’époque actuelle avec le développement de l’appareil gouvernemental, des centres d’enseignement, de recherche et de l’industrie de la transformation secondaire en général. Bon voyage dans le temps et dans notre histoire collective!